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Cancer ORL

Un cancer de la sphère ORL (oto-rhino-laryngée) est une maladie qui se développe dans l’un des organes formant les voies aérodigestives supérieures (VADS).

Il s’agit des cancers :

  • de la bouche : lèvres et langue
  • du pharynx : nasopharynx, oropharynx, ou hypopharynx
  • et du larynx (aussi appelés gorge).

 

Les cancers des VADS peuvent être de différents types histologiques. On classe les tumeurs en fonction du type de cellules à partir de laquelle la tumeur semble s’être développée. L’identification du type histologique aidera au choix des traitements appropriés.

En quelques chiffres

nouveau cas/an en France en 2018
0
sont des hommes
0 %
Ans
entre 0 & 64

Les facteurs de risque des cancers de la sphère ORL

Les cancers de la bouche, du pharynx et du larynx sont essentiellement causés par la consommation de tabac et d’alcool. Lorsqu’ils sont consommés ensemble, les effets du tabac et de l’alcool ne s’additionnent pas, ils se multiplient. C’est ce qu’on appelle l’effet synergique sur le risque de cancer des VADS, en particulier du larynx.

Plus d’informations sur la prévention des cancers par l’arrêt du tabac et la réduction de la consommation d’alcool.

Une infection provoquée par certains types de papillomavirus humains (HPV), également facteur de risque pour le cancer du col de l’utérus, peut favoriser un cancer de l’oropharynx.

Certains cancers des VADS peuvent être liés à une exposition professionnelle et peuvent faire l’objet d’une reconnaissance en maladie professionnelle.

Plus d’info https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancers-de-la-sphere-ORL-voies-aerodigestives-superieures/Les-points-cles#toc-quels-sont-les-facteurs-de-risque-des-cancers-de-la-sph-re-orl-

Infection à HPV et cancer ORL

Le papillomavirus humain (HPV) est une infection très commune qui touche une grande majorité de la population pendant les premières années de leur vie sexuelle.

Il en existe une centaine de type dont certains présentent un pouvoir oncogène (HPV-16, HPV-18 majoritairement) et d’autres sont responsables de lésions condylomateuses à type de verrues anogénitales, ou encore de papillomatoses respiratoires (HPV-6, HPV11).

Dans la grande majorité des cas, il s’agit d’une évolution bénigne avec disparition spontanée de l’agent infectieux en 1-2 ans. Plus rarement, l’infection est responsable d’une dégénérescence cancéreuse.

  • Disparition spontanée en 1-2 ans (90%)
  • Persistance du virus, infection latente des cellules épithéliales (10%)
  • Lésion de bas grade (2%)
  • Lésion de haut grade (0,5%)
  • Evolution maligne (0,01%)

 

Le papillomavirus humain est responsable de différentes localisations cancéreuses :

  • Cancer ORL (Cavité buccale, Amygdales)
  • Cancer du col de l’utérus
  • Cancer du vagin
  • Cancer du pénis
  • Cancer de l’anus

 

Chaque année, 6000 cancers liés à l’HPV sont diagnostiqués :  ¾ sont des femmes, ¼ sont des hommes. Chez les hommes, il s’agit majoritairement de localisations cancéreuses de la sphère ORL (1200 cas/an), chez des sujets jeunes, sans systématiquement d’intoxication alcoolo-tabagique associée.

Prévention

Contrairement aux idées préconçues, l’HPV peut se transmettre malgré l’utilisation d’un préservatif. Il s’agit d’une transmission cutanéo-muqueuse et cutanéo-cutanée.

Ce virus est un marqueur d’activité sexuelle et non d’une infection liée à une prise de risque quelconque.

La seule façon de prévenir cette infection reste donc la vaccination.

Le GARDASIL-9 est un vaccin inactivé, ayant donc perdu tout pouvoir infectant. Il s’agit d’une portion sous-unitaire protéique ayant pour vecteur des cellules de levures. Ce vaccin nonavalent cible 9 type d’HPV.

Depuis 2020, la Haute autorité de santé recommande le schéma vaccinal suivant :

  • Entre 11 – 13 ans : 1re dose – 2e dose à 6 mois
  • Entre 14 – 19 ans : 1re dose – 2e dose à 2 mois – 3e dose à 6 mois
  • Pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) jusqu’à 16 ans : 1re dose – 2e dose à 2 mois – 3e dose à 6 mois

Ce changement de recommandation permet de diminuer la stigmatisation des patients HSH, d’autant plus que l’orientation sexuelle n’est dans la majorité des cas pas connue à cet âge.

De plus l’élargissement de la vaccination aux jeunes garçons permettrait de limiter la transmission aux femmes. 

C’est au début de la vie sexuelle que l’efficacité du vaccin est maximale.