L’épilepsie est une maladie neurologique fréquente avec 500 000 personnes atteintes en France, dont la moitié de moins de vingt ans. Elle évolue par crises liées à une décharge électrique anormale dans les neurones du cerveau.
Une maladie handicapante
Le traitement repose sur des médicaments anti-épileptiques et certaines règles d’hygiène de vie. Malheureusement, 30 % des épileptiques ne seront pas stabilisés. Il s’agit d’une maladie handicapante ayant un retentissement majeur dans la vie des patients (sociale, professionnelle, scolaire et familiale).
Si une grande partie des neurones sont concernés par une décharge électrique anormale.
Lors d’une CGTC le patient perd connaissance brutalement sans aucun signe avant-coureur. S’il se trouve debout, il va tomber sur le sol (ce qui peut être source de blessures).
Son corps se raidit en totalité pendant quelques secondes puis des secousses des quatre membres vont apparaître. Celles-ci peuvent durer quelques minutes.
Les témoins décrivent souvent des yeux révulsés (yeux blancs) et une cyanose (couleur bleue des lèvres et du visage).
Lorsque les secousses disparaissent, le patient reste inconscient pendant plusieurs minutes, il bave. La bave peut être un peu sanguinolente car le patient peut se mordre la langue pendant la crise. Il peut également perdre ses urines.
A son réveil, il est confus et ne se souvient pas de ce qui s’est passé.
Durant une absence, le patient va arrêter son activité pendant quelques secondes. S’il est debout, il ne va pas tomber mais juste rester immobile (on peut parfois observer des secousses au niveau des paupières).
à la fin de l’absence, le patient va reprendre son activité là où il l’avait laissé souvent sans s’en rendre compte.
L’épilepsie absence de l’enfant est une maladie caractérisée par de nombreuses absences quotidiennes chez des enfants d’âge scolaire.
Si une zone restreinte de neurones est concernée par une décharge électrique anormale.
Toutes ces crises partielles peuvent survenir avec ou sans trouble de la conscience.
Malheureusement, 30 % des patients épileptiques font toujours des crises malgré les MAE : on parle de pharmacorésistance. Il existe d’autres alternatives :
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L’EPILEPSIE : COMMENT VIVRE AVEC ?
Le Dr Nathallie Chastan a répondu à vos questions.
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