Le don d’ovocyte se réalise en deux étapes
Le don d’ovocyte se réalise en deux étapes
Réalisée lors d’une première consultation, cette étape est indispensable pour aborder toutes les questions, y compris celle de la contraception.
La donneuse doit signer un formulaire de consentement au don, ainsi que l’autre membre du couple, si la donneuse vit en couple.
L’évaluation de l’état de santé de la donneuse comporte l’étude de ses antécédents familiaux et des examens cliniques et biologiques.
Ce bilan permet de mieux connaître la fertilité de la donneuse et d’éliminer toute contre-indication au don.
Pour la donneuse et éventuellement l’autre membre du couple, si la donneuse vit en couple, cet entretien représente un temps de parole libre et propice à la réflexion sur la démarche du don et à la clarification des motivations menant à une telle démarche, dans un cadre neutre (ni famille, ni amis) et personnalisé.
Elle dure 10 à 12 jours. Elle permet d’aboutir à la maturation de plusieurs ovocytes. Elle est généralement réalisée par la donneuse elle-même ou par une infirmière grâce à des injections sous-cutanées quotidiennes. Le plus souvent, cette phase de stimulation est précédée d’une ou plusieurs injections pour mettre les ovaires au repos.
Pendant la période de stimulation, 3 à 4 prises de sang et/ou échographies ovariennes permettent d’évaluer la bonne réponse au traitement.
La stimulation est ainsi adaptée au fur et à mesure. Cette surveillance permet également de fixer le jour et l’heure de la dernière injection qui achève la maturation des ovocytes.
C’est la dernière étape du don.
Il a lieu au cours d’une hospitalisation d’un jour, 35 à 36 heures après la dernière injection. Il s’effectue par voie vaginale sous contrôle échographique et sous analgésie ou anesthésie. La donneuse peut ensuite quitter l’hôpital, à condition d’être accompagnée.
Comme pour tous les dons d’éléments du corps humain, la loi prévoit la prise en charge des frais occasionnés par le don sur justificatifs. Il peut arriver que le (ou la) donneur (donneuse) ait à avancer certains frais. L’équipe médicale et paramédicale est disponible pour l’aider dans ses démarches de remboursement.
L’anonymat est l’un des grands principes de la loi de bioéthique de 2004, modifiée en 2011, en ce qui concerne le don de tout élément du corps humain. Il permet d’éviter des pressions éventuelles, financières ou psychologiques, de la part du donneur ou du couple receveur. Ce principe facilite aussi l’accueil de ce don par le couple qui le reçoit.
Le don de gamètes est destiné aux couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant, soit parce que l’un des membres, bien que jeune, n’a pas naturellement d’ovocytes ou de spermatozoïdes, soit parce que ceux-ci présentent des anomalies, soit parce que, pour être soigné d’une maladie grave, il (elle) a subi un traitement qui a détruit ses gamètes. Ils peuvent également être destinés à des couples risquant de transmettre une maladie génétique grave à l’enfant.
L’accueil d’embryons est destiné à des couples qui ont une double infertilité ou des risques de transmission d’une maladie génétique connue à l’enfant. Les tentatives habituelles d’AMP (Assistance médicale à la procréation) ne sont pas possibles ou ont échoué. L’équipe médicale de leur centre d’AMP peut leur proposer de bénéficier d’un accueil d’embryons, c’est-à-dire de recevoir les embryons d’un autre couple. Contrairement à l’adoption, cette tentative d’AMP peut leur permettre de vivre l’expérience d’une grossesse.
Hôpital Charles-Nicolle
37 boulevard Gambetta – 76031 Rouen
Hôpital de Bois Guillaume
147 avenue du Maréchal Juin – 76230 Bois-Guillaume
Hôpital Saint Julien
rue Guillaume Lecointe – 76140 Le Petit-Quevilly
Hôpital de Oissel
rue Pierre Curie – 76350 Oissel
Hôpital de Boucicaut
13 rue Boucicaut – 76130 Mont-St-Aignan
Services d'urgences
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