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Une patiente utilise un casque à réalité virtuelle pour combattre la douleur

La réalité virtuelle, une aide contre la douleur

Le CHU de Rouen améliore la prise en charge de la douleur grâce à l’acquisition de casques de réalité virtuelle financés par le Lions Club de Vernon et une opération de micro don menée par le magasin Le Printemps de Rouen.

L’utilisation de casques de réalité virtuelle rendent les traitements moins stressants.

Utilisée en pédiatrie comme chez les adultes, la réalité virtuelle permet de distraire les patients pour ainsi réduire leur perception de la douleur et de l’anxiété.

Le Dr Alice Petit-Ledo, médecin à l’unité de traitement de la douleur pédiatrique, explique l’utilité d’un tel projet d’alternative non médicamenteuse de la douleur chez l’enfant : « La douleur est un problème de santé majeur entraînant des répercussions émotionnelles et sociales (famille, école) importantes chez l’enfant et l’adolescent. Le traitement de la douleur repose sur une prise en charge globale médicamenteuse et non médicamenteuse. L’utilisation de techniques non médicamenteuses, telle que les casques de réalité virtuelle, permettent une diminution de la consommation des traitements médicamenteux de la douleur et un meilleur accompagnement des soins douloureux et/ou anxiogènes (pansements, poses de perfusion, …). Elle permet également un accompagnement de nos patients en dehors des soins, toujours dans le but de réduire la douleur et l’anxiété lors d’une hospitalisation ».

Le Lions Club de Vernon, reconnu pour ses actions caritatives, a généreusement contribué à l’achat de deux dispositifs. Une opération de micro-don, réalisée grâce à une collaboration avec le Printemps de Rouen, a mobilisé la communauté locale et complète le financement d’un 3e casque pour un coût total de 12 500 €.

Cette initiative, coordonnée par la Fondation Charles Nicolle, à la demande du Comité de lutte contre la douleur (CLUD), est le fruit de la solidarité et de l’innovation, améliorant ainsi les conditions de prise en charge des patients hospitalisés. C’est un progrès, illustrant l’impact positif de l’engagement communautaire pour le bien-être des patients, tant adultes qu’enfants. Les 3 casques financés vont permettre d’équiper la réanimation pédiatrique, les urgences pédiatriques, et le service adulte d’orthopédie et chirurgie plastique.