Quels sont les symptômes ?
Ils sont communs à toutes les maladies des valves :
Essoufflement ou dyspnée : Elle est le premier et principal symptôme. La dyspnée apparait initialement pour des efforts importants puis pour des efforts de moins en moins importants jusqu’à devenir une gêne quotidienne.
Signes congestifs ou rétention d’eau : Ils apparaissent à un stade avancé de la maladie. Ils se traduisent par un gonflement des jambes ou de l’œdème pulmonaire par exemple.
Ils sont dépendants du type de pathologie valvulaire.
Palpitations : certaines pathologies valvulaires peuvent favoriser la survenue d’arythmie. Cela se manifeste par des crises de tachycardie (accélération du cœur).
Angor ou douleur dans la poitrine à l’effort.
Syncope ou malaise avec ou sans perte de connaissance.
Que se passe-t-il si on ne fait rien ?
Au bout de plusieurs années, une maladie d’une valve cardiaque aboutit progressivement à une insuffisance cardiaque, c’est-à-dire que le cœur ne joue plus correctement son rôle de pompe.
Les organes reçoivent moins d’oxygène et l’espérance de vie diminue.
D’autre part, plus le traitement sera tardif, moins bonne sera la récupération du cœur.
Comment les diagnostiquer ?
Un examen clinique simple par l’auscultation cardiaque au stéthoscope permet de mettre en évidence un dysfonctionnement d’une ou plusieurs valves du cœur. Le médecin entend alors un souffle cardiaque.
L’échographie cardiaque est un examen simple, rapide (15 minutes environ) et non-invasif. Grâce à une sonde posée sur la poitrine du patient, le médecin peut observer la structure du cœur et
diagnostiquer de façon certaine une maladie des valves cardiaques. L’échographie permet aussi d’évaluer la gravité de la maladie et oriente le cardiologue dans le choix de la procédure à suivre (intervention urgente ou non).