Les étapes du don de spermatozoïdes
L’information
Un premier rendez-vous permet d’aborder toutes les questions relatives au don, y compris l’ensemble des modalités pratiques.
Le consentement
Le donneur doit signer un formulaire de consentement au don, ainsi que l’autre membre du couple, si le donneur vit en couple.
Les examens médicaux
Le donneur informe le médecin de son état de santé et de ses antécédents personnels et familiaux. Sont réalisés :
- La détermination du groupe sanguin Rhésus,
- Des tests sérologiques (tels que les hépatites, le VIH…),
- Une consultation génétique et un caryotype.
L’entretien avec un psychologue ou psychiatre
Pour le donneur, cet entretien représente un temps de parole libre et propice à la réflexion sur la démarche du don et à la clarification des motivations menant à une telle démarche, dans un cadre neutre (ni famille, ni amis) et personnalisé.
Le premier recueil
Le premier recueil permet de vérifier les caractéristiques des spermatozoïdes et l’absence d’infection. Il peut éventuellement avoir lieu lors du premier rendez-vous
La congélation
Les spermatozoïdes recueillis sont alors conditionnés dans des paillettes, congelés, puis transférés dans l’azote liquide à une température de – 196 °C. Un test de décongélation est ensuite pratiqué sur l’une des paillettes afin d’apprécier la tolérance des spermatozoïdes au processus de congélation.À l’issue du premier recueil et en fonction de son résultat, le donneur est informé du nombre de recueils suivants à effectuer.
Les recueils suivants
Chaque recueil s’effectue par masturbation après 2 à 5 jours d’abstinence sexuelle. Le donneur est libre de déterminer le jour et l’espacement des rendez-vous tout en tenant compte de l’organisation du centre. Le sperme est contrôlé à chaque recueil.
Après le dernier recueil
Six mois minimum après le dernier recueil de sperme, des tests sérologiques (tels que les hépatites, le VIH…) sont à nouveau réalisés.
L’utilisation des spermatozoïdes
Les spermatozoïdes congelés sont conservés au laboratoire jusqu’à leur attribution à des couples receveurs en vue d’une assistance médicale à la procréation (insémination ou fécondation in vitro).